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Chapitre 5 - les Morceaux ~ Hatena uMN

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Chapitre 5 - les Morceaux   Hatena ~ un Monde Nouveau


  Après avoir fait cette annonce, je partis vérifier certains éléments, comme la saleté de l’interrupteur pour allumer l’éclairage. Effectivement, c’était très poisseux et répugnant de cambouis. La flaque d’eau s’étendait sur le sol comme sur la carte que m’avais donné monsieur Maurissio. Une fois de retour sur scène, ma réflexion était terminée…. J’avais finalement compris comment ce vol a été commis. En fait, ce fut plutôt simple : il y avait de toute évidence des menteurs, et ceux-ci étaient forcément impliqués.

Alors que je m’apprêtais à mettre un terme à cette épineuse histoire et lever le mystère sur ce larcin, je m’aperçus, en tournant légèrement la tête vers l’audience, que tout le public me regardait, et chuchotait. Apparemment, ils avaient tout suivi. Soudainement je ressentis un certain trac. ET si je m’étais trompé ? Je ne suis pas vraiment un détective, après tout… Mais il fallait que j’expose mon raisonnement, je ne pouvais pas tenir 6 suspects et tout un village en haleine. Alors je pris mon courage à deux mains, et je me décidai à exposer mon raisonnement. Alors Kousco ma encore une fois agrippé ma veste et m’a tendu un micro… Gêné, je lui fis signe de le remettre là où il l’avait trouvé. Mais alors il déclencha sa pire attaque : il me fit des yeux si attendrissants qu’on dirait qu’un petit ange était venu faire un bisou à ma rétine. Alors avec un soupir mi-exaspéré mi-attendri, je pris le micro. Kousco s’éclipsa alors très vite de la scène. Après avoir tapoté dessus pour vérifier qu’il était bien en état de marche, je me raclai la gorge. Tous les spectateurs s’étaient tut…

  « Mesdames et Messieurs, vous avez été ce soir témoins du vol du symbole inaliénable de notre petite ville d’Efkaèfe, le Cocon. Le coupable se trouve ici, sur cette scène. Nous avons parmi les suspects : mademoiselle la Diva, Monsieur le Maire, le régisseur de la soirée, un balayeur, le chef de la sécurité et le chef d’orchestre. »

  Tandis que je parlais, je désignais les uns après les autres les suspects, et je me déplaçai sur le velours de la scène, d’un pas très lent. Il faut dire que j’ai toujours trouvé excitant et stimulant de m’exprimer en public !

« D’après les informations récoltées et après vérification, j’ai remarqué que certaines actions n’ont pas pu être exécutées sans recevoir sur soi une preuve, trahissant les menteurs… Je vais être plus clair. A 22h30, l’éclairage a été désactivé durant 20 secondes. Et cet arrêt était d’origine criminelle. Cependant, pour arrêter les projecteurs, il faut débrancher un câble, qui lui-même est recouvert d’un cambouis noir, et ayant une odeur particulière. Ce câble se situant dans la régie, il est normal que le régisseur ait eu à les toucher pour le début du spectacle, et également pour le remettre en marche après l’extinction. Or, monsieur Spalze, le régisseur ici présent, n’est pas le seul à porter les traces de ce fameux cambouis. Le torchon de ce jeune homme, le balayeur, en est sali. »

  Après cette révélation, des chuchotements se firent entendre dans la salle. Monsieur Spalze se retourna d’un coup sec et le fusilla du regard.

« Et bien, très cher, fis-je. Vous êtes resté toute la soirée à balayer du côté Ouest, sous l’œil attentif de votre responsable, monsieur Spalze, qui lui-même a passé toute la soirée en régie. La régie se trouvant du côté Ouest, il pouvait vous surveiller tout du long de la soirée. Or peu avant la coupure, monsieur Spalze a eu le dos tourné pour mettre en marche l’effet spécial de l’animation suivante. C’est pendant ce court laps de temps que vous avez débranché la prise, et que vous vous êtes sali les mains. Mais de peur qu’on sache que vous étiez coupable, vous vous êtes essuyé les mains dans ce torchon, que vous portez sur votre épaule. »

  Tout le monde dans la salle fit d’une voix ‘‘Ooooh’’, très étonnée. Les suspects n’en revenaient pas. Comment un si jeune homme pouvait-il gâcher sa vie ainsi ? Monsieur Aquilon, notre maire, était sur le point d’ordonner son arrestation.

« Attendez monsieur le maire. Mérylo a certes débranché l’éclairage, mais… ce n’était qu’un complice du vrai coupable. »

  A ces mots, une clameur violente éclata chez les spectateurs. Le vrai coupable n’a pas encore été démasqué ! Tout le monde semblait déboussolé, je devais continuer mon explication.

« Laissez-moi vous éclairer. Mérylo n’est qu’un simple stagiaire. Comment aurait-il pu savoir que le Cocon allait être exposé pendant le spectacle ? »

  Toute la salle était attentive, et commençait peu à peu à discréditer Mérylo. Il n’aurait effectivement jamais pu le savoir. Alors tout le monde retourna à la case départ : qui a volé l’objet ?

« Et de plus, ajoutai-je, comment savait-il que monsieur Spalze allait se retourner au moment précis où le Cocon allait être dévoilé ? Il n’aurait jamais pu. Donc son complice était lié de très près au programme du spectacle, ce qui innocente monsieur Maurissio, simple chef de la sécurité.
-Gruhmpf, mon rôle est de protéger le Cocon, pas de le voler ! En voici la preuve, fit-il, tout content d’être sorti d’affaire.
-Alors une question se pose. Qui a pu voler l’artefact, le cacher ensuite et revenir à sa position initiale ? Autrement dit, où se trouve donc l’artefact ?

  Je fis alors signe à Kousco de s’avancer sur scène. Il tenait une grosse caisse en bois, et venait du côté Est. Alors que ses pattes mouillées clapotaient sur le sol de la scène, il posa la caisse sur l’estrade de la Diva. Tous les suspects se regroupèrent alors à quelques mètres de l’estrade. J’étais stressé… D’un coup sec, j’ouvris la caisse par le dessus. Alors un sourire se dessina sur mon visage. Je plongeai mes deux mains dans la boîte, puis en ressortit… le Cocon ! Toute l’audience était sous le choc ! Un puissant tohu-bohu fit comme l’effet d’une vague déferlant sur moi. Je sentis à ce moment que  je devins quelqu’un d’important. J’étais comme emporté par cette sensation… Mais je me ressaisissais aussitôt ! je n’avais pas encore levé le mystère.

« Le Cocon était caché dans une caisse située du côté Est de la scène. Il a été malheureusement endommagé : une extrémité du cocon est brisée… Depuis approximativement 22h10, tout l’accès à cette zone Est en immergée. Pour preuve, regardez les pattes de mon assistant. Elles sont totalement trempées, fis-je devant les yeux des spectateurs. En fait, Monsieur Maurissio, le chef de la sécurité, a malencontreusement cassé un tuyau d’approvisionnement en eau relié à une machine à brume. Jusqu’à ce que la fuite soit colmatée, une flaque est apparue du côté Est de la scène. Donc une personne qui est passé par cet endroit après 22h10, et qui n’a pas été vue par monsieur Maurissio est forcément le coupable. Le coupable est donc… »

  Toute la scène était bouche bée. Les suspects étaient figés. Tous ne voulaient qu’une chose : démasquer le coupable. Je pris alors une grande inspiration et pointa vivement le coupable du doigt, déterminé :

« Monsieur Fernung, le chef d’orchestre ! »

  A cet instant, toute la salle était littéralement estomaquée. Des chuchotements et des insultes proférées à l’égard du pauvre homme commençaient à surgir de la foule. Puis j’ai repris la parole, et tous se turent. Monsieur Fernung faisait l’innocent, caché derrière sa minuscule paire de lunettes.

« Tout cela est très amusant monsieur Ozafi, fit-il d’un ton doux. Mais je ne vois vraiment pas de quoi vous voulez parler. Je ne suis qu’un humble chef d’orchestre…
-Vous trouvez cela amusant n’est ce pas ? Et bien attendez la suite. Monsieur Maurissio n’a vu qu’une seule personne passer après la fuite. Et cette personne n’est autre que monsieur le maire.
-Eeet bien, voilà mon aaalibi, fit le maire, soulagé.
-Il est normal que monsieur Maurissio soit trempé, c’est lui-même qui a causé cette fuite. Mais vous monsieur Fernung, vous nous avez assuré que vous n’aviez pas bougé tout le temps de la coupure. Alors… comment se fait-il que vous ayez les chaussures trempées ? »

  A présent, tout le monde était certain que c’était le coupable… Alors l’accusé pris brusquement la parole :

  « Mais… ce ne sont pas des pieds mouillés qui vont suffire à m’inculper, lança-t-il en s’agitant.
-Oh, que siii ! fit-le maire. Vouuus avez fait une entraaave à la justiiice, et vous aveez commis plusieurs délits !
-Humpf ! Monsieur Fernung, je vous arrête pour entrave à la justice, vol d’un objet de sacré, et agressions physiques sur mademoiselle la Diva et monsieur le maire, s’exclama le chef de la sécurité, en posant un pied devant monsieur Fernung»

  Mais alors qu’il s’agitait, il fit tomber de sa poche un petit éclat brillant… Alors que le coupable se débattait pendant que le chef de la sécurité essayait de l’appréhender, et que la foule était encore ébahie, je me penchai pour ramasser cet étrange objet… Je lai tout de suite reconnu.

« Monsieur Fernung, m’exclamai-je, ceci vient de tomber de votre poche.
-Oh non… fit-il, pris de court.
-Ceci, messieurs dames, fis-je en m’adressant au public, est le morceau cassé du Cocon. Il est à présent certain que vous êtes bel et bien le voleur, mon cher chef d’orchestre… »

  Alors une personne de la grande place commença à applaudir, puis une autre, et enfin tout le village m’applaudissait, comme s’ils rendaient hommage au service que je venais de rendre à notre chère communauté. Puis peu à peu, des lucioles vinrent tourner et danser autour de moi… J’ai été soudainement envahi d’un sentiment étrange, comme si j’étais une sorte de… héros. La beauté sempiternelle des insectes et des plantes semblait rayonner de plus belle par cette nuit… Mais le trouble n’était pas fini.

« Grrr… Hélas, je n’ai pas d’autre choix… annonça Mr. Fernung. Je n’aurais jamais pensé dire ça, mais la fuite s’impose… »

  Soudain, le maestro jeta ses lunettes et enleva son masque de peau… Pour laisser entrevoir un drôle de personnage. Son vrai visage était révélé. Dans un petit ricanement, nous pouvions discerner sur son visage un masque blanc, couvrant la partie supérieure de son visage… Et également le fait qu’il n’était pas humain. Cet être noir et pourtant brillant comme du jais m’a fait froid dans le dos. Derrière sa grande cape, il cachait son corps.

  Dun geste vif, il sauta. je pus alors apercevoir ses chaussures : des bottes de pégase, qui donnent un bonus de +2 à la vitesse. Il sauta par dessus les épaules du vieux monsieur Maurissio, le poussant ainsi à terre, sur les fesses. Le public était effrayé. Au milieu de cette panique ambiante, il arrivait petit à petit à mon niveau. Je tentai de l’immobiliser, mais il me contourna sur le côté en se baissant et en me balayant une jambe et en me frappant la nuque. Je tombais alors au sol, amortissant ma chute avec mes mains. Et dans mon dos, sans que je ne puisse l’arrêter, il déroba le Cocon, et par je ne sais quel type de magie, parvint à le glisser littéralement à l’intérieur de sa cape. Encore sonné, je crus apercevoir comme une sorte de vide spatial à l’intérieur de sa cape.

  Faiblement, je me remis debout sur mes deux jambes. C’est alors que j’aperçus Kousco qui courait après le voleur, avec une vitesse féline. Mais soudainement, une corde tomba sur la trajectoire du voleur. Sûr de lui, ce dernier s’agrippa à elle, et tout à coup, la corde s’envola. Je levai alors la tête… Cette corde était reliée à une sorte de dirigeable noir, mais je n’ai pas réussi à tout voir, la nuit était sombre. Je me lançai alors à la poursuite de Kousco, qui d’un coup bondit d’une façon spectaculaire et mordit la cape du voleur, se faisant entraîner lui aussi vers le haut. Je me mis subitement à courir pour lui venir en aide. L’homme en noir, sentant quelque chose au bout de sa cape vit Kousco, en commença à essayer de lui donner de féroces coups de pied. J’ai commencé à prendre peur pour le pauvre hivy. Sentant qu’il n’arriverait à rien, Kousco tira d’un sec coup de tête sur la cape, en déchirant un morceau. Alors il se mit à tomber d’une dizaine de mètres. J’étais sous le choc, Kousco allait s’écraser contre le sol, et j’étais trop loin pour l’atteindre !

 Kousco tomba à l’Est de la scène. En hurlant son nom, je me ruai pour aller le voir. A ma grande surprise, il n’avait rien. En fait, la Diva l’avait recueilli dans une bulle de savon géante.

« Ce jeune hivy nous a fait très peur… Tu ne dois pas recommencer d’accord ? dit-elle, d’une voix douce et rassurante. »

  Le sang-froid de cette jeune femme m’a soufflé. Puis elle toucha sa bulle, faisant retomber Kousco dans mes bras. Il s’était évanoui. La jeune diva ma alors adressé un sourire charmant.

« Mais… mademoiselle, comment avez-vous… la… dis-je, tout penaud.
-Regardez, fit-elle, en bougeant ses mains comme si elle sculptait une sphère. Et hop ! Une bulle. J’en ai juste fait une plus grande pour le jeune hivy !
-C’est… C’est incroyable, vous possédez donc un pouvoir ! m’exclamai-je, étonné.
-Oui… Ce n’est pas grand chose, mais ça peut aider… rétorqua-t-elle.
-En tout cas, je vous remercie du fond du cœur… lui répondis-je, encore étonné. »

  Tandis que nous parlions, le chef de la sécurité fit une annonce sur la scène :

« Heumf… Mesdames et Messieurs, votre attention s’il-vous-plait. Hhmerci. Maintenant que le voleur et son complice ont été appréhendés, vous êtes libres de rentrer chez vous… Bonne fin de soirée à tout le monde… »

  La mère de Kousco vint alors nous rejoindre en « courant » (disons plutôt qu’elle marchait vite). Elle ma remercié un nombre incalculable de fois, et me demanda si je voulais l’épouser. Après avoir poliment décliné sa proposition, la gentille Saf reprit son fils, et s’en alla chez elle… Tandis qu’elle partait, je remarquai quelque chose par terre. J’étais du côté Est, et les spectateurs sortaient au Sud-ouest. Je me penchai pour le ramasser : c’était le lambeau de la cape du voleur qu’avait déchiré Kousco. Je le mis dans ma poche, quand je me rendis compte que quasiment tout le monde était parti chez soi. Alors que je m’apprêtais à faire de même, la Diva vint me trouver.

« Monsieur Ozafi, le maire veut vous voir, annonça-t-elle vivement. Il dit que c’est d’une importance mondiale.
-Attendez mademoiselle ! fis-je décontenancé. Comment vous appelez-vous ?
-Oh, moi ? Mimi. Je suis Mimi Nayco, la cantatrice de l'aurore. Vite ! Le maire nous attend ! »



Bravo à AlinkKiyoiYuusha, qui fut le premier à donner la bonne réponse : le chef d'orchestre aidé ! comme récompense... un badge llama ! :D
N'hésitez pas à faire tourner et à parler de Hatena à tous ceux qui en viennent, pour que notre monde se révèle à eux !

Le coupable est démasqué ! En fait, ils étaient deux dans le coup ! L'aviez-vous trouvé ? ;)

Reno a démasqué le maestro, qui s'est malheureusement enfui avec le Cocon. Néanmoins, Reno a trouvé deux morceaux : un morceau du Cocon, et un morceau de la cape du mystérieux voleur... (enfin c'est plutôt Kousco qui l'a trouvé.)

Allez, comme vous avez été sages, voici la liste de ceux qui apparaissent dans les 5 premiers chapitres :

Starring

Reno Ozafi - theRatigan
Kousco - Couscoo
Le voleur - ... comme si j'allais le dire !!
Mimi Nayco - WasabiApple
M. le Maire - Aquilon, un perso bien connu de la fkf ;)
le Maestro - Fernung, un autre perso bien connu de la fkf xD
M. Maurissio - Mauriciogalaxy
M. Spalze - Sやaにe
Mérylo - Mériloo
Saf - Saph (Je sais même pas si elle est sur DA, tiens...)


La suite samedi prochain ;D


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Comments26
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AlinkKiyoiYuusha's avatar
yayz ! professeur alink a encore frappé B) (faudra qu'un jour je t'explique ce delire, ou je t'explique maintenant)

en tous cas j'etais pas sur d'avoir la bonne réponse o.o mais c'est cool qu'au moins j'ai quelque chose de bon ! ^^ ...ca change..

enfin bref c'est quand que j'apparaiiiis ? o^o